Lot : 130
Fusil d’Infanterie, de la Garde consulaire et impériale, de la Manufacture à Versailles. Canon rond, à pans au tonnerre, poinconné » V3 » sous bonnet, gravé sur le dessus » Entse Boutet » et » RF « . Platine, modèle AN IX, frappée » MANUFRE A VERSAILLES » et poincon » BLY N°1 « . Garnitures en laiton. Retour de plaque de couche découpé en grenade, gravée d’une grenade plus petite et matriculé » D N°43 « . Crosse en noyer. Baguette en fer. BE Epoque Consulat (taches, petites piqûres, baguette pas du modèle) Dans les cahiers de Jean Boudriot, au sujet des armes de la Manufacture de Versailles, le tableau récapitulatif des fabrications réglementaires de l’AN IX à 1818, indique pour les fusils d’Infanterie de la Garde impériale, les dates et les nombres fabriqués en AN IX 1 071 fusils, AN X 1 631 fusils, AN XII 1 254 fusils, AN XIII 508 fusils. LT : 153 cm LC : 113,8 cm Diam. à la bouche : 1,8 cm LP : 16,02 cm V3 sous bonnet : Poincon de l’Inspecteur de la 3è division. Entse Boutet : Le régime de la manufacture de Versailles, passe, en l’AN VIII, de la régie à l’entreprise. Cette signature sur les canons, notamment, de la Garde consulaire, apparait à ce moment là. RF : République francaise. MANUFRE A VERSAILLES : Atelier de réparation en 1793, Manufacture de Carabines en l’AN III, puis Manufacture Nationale en AN VII. En AN IX, Nicolas-Noël Boutet, Directeur-Artiste, obtient le bail, jusqu’en 1818. BLY N°1 : Brouilly Denis, né en 1752, arquebusier à Paris, employé à Versailles, en 1793, Contr&leur en l’AN IX, est muté en l’AN XIV à la manufacture de Roanne.
Prix marteau : 6500 000/7 000€
