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Lot : 137

Poignard de Mameluck de la Garde impériale, de Versailles. Poignée godronnée, recouverte de basane. Monture en laiton. Calotte ovale, à pontet poinconné  » Versailles « . Croisière à godrons, avec trace de poincons à l’intérieur  » L  » et  » V « . Lame courbe, à deux tranchants et deux pans creux, gravé au talon sur une face  » Manufre Impale du Klingenthal  » et sur l’autre face  » Avril 1813 « . Fourreau en laiton, à dard découpé poinconné  » B « . ABE (usures au basane, lame piquée, coups au fourreau) LT : 49,9 cm Llame : 35,3 cm Versailles : Poincon de réception, appliqué de 1794 à la Restauration. L : cachet du fondeur des pièces brutes. V : Poincon signifiant Visité ou Vérifié, frappé majoritairement sur les armes d’honneur et de la Garde impériale. Manufre Impale du Klingenthal : Jusqu’en 1730, les armes blanches des armées du Roi de France, étaient achetées à l’étranger, souvent à Solingen ou Passau. Louis XV, décide la construction d’une manufacture royale d’armes blanches. Cette manufacture s’installe en Alsace, dans la vallée de l’Ehn et débauche des ouvriers de Solingen, elle est nommé Manufacture Royale d’Armes Blanches d’Alsace et les première armes sont livrées en 1731. Le nom de Klingenthal (qui signifie Vallée des lames, en alsacien) sera donné un peu plus tard. Louis XVIII crée à Chatellerault, une manufacture d’armes blanches, en 1819, destinée à remplacer celle de Klingenthal, qui est trop proche de la frontière, elle remplacera aussi les manufactures de Charleville et Maubeuge. Klingenthal ferme en 1833. L’Etat vend les lieux de production en 1838, et est racheté par la famille Coulaux, qui était déjà sur place. B : Poincon de Nicolas-Noël Boutet, inspecteur en 1793, directeur en 1798, entrepreneur de 1800 à 1818.

Estimation : 5 000/7 000€


Lot 136Carabine de Versailles, d'Infanterie, modèle AN X
Lot 138Pistolet d'arcon de Mameluck, de la Manufacture à

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