Lot : 145
Aigle régimentaire, modèle 1804, de drapeaux et étendards, en bronze, ciselé, doré dit au » hachoir « . Tête horizontale, tournée vers la gauche, à bec entrouvert, aux ailes déployées, la serre droite reposant sur le fuseau de Jupiter. Elle repose sur le caisson, rectangulaire, avec quatre trous pour le numéro sur les faces avant et arrière, avec douille arasée à la base. L’aigle est fixée sur le caisson par deux écrous et le fuseau par un fil de fer. Marquages sous la serre gauche, le fuseau, le dessus du caisson et le plateau de recouvrement » CXI « . BE époque 1er Empire (petites usures, manques deux doigts de la serre droite, trois vis de maintien de la plaque de recouvrement) Provenance : Expertise de Jean-Jacques Hotin et Avis de M. Brunon, Conservateur du Musée de l’Emperi à Salon de Provence, le 25 octobre 1988. 24,5 x 25,3 cm Dans le livre » Drapeaux & Etendards de la Révolution et de l’Empire » édition Copernic, Pierre Charrié, pages 109 et 110, écrit » Le 28 Floréal An 12 (18 mai 1804), le Sénat proclame le général Bonaparte Empereur des Francais. Très rapidement, le Conseil d’Etat travaille à la mise au point d’un nouvel emblème de la nation. Après une proposition sans succès du lion au repos, Napoléon adopte l’Aigle aux ailes déployées. Le peintre Isabey est chargé de dessiner cette aigle, qui doit figurer sur le sceau impérial. Le 27 juillet 1804 au Q.G. du Pont-de-Briques, l’Empereur décide que cette Aigle en bronze doré sera désormais placée en haut de la hampe des nouveaux drapeaux et étendards… Les Aigles en bronze doré à l’or moulu destinées à l’Armée et à la Marine sont exécutées par Thomire, devenu en 1813 Thomire, Duterme & Cie… L’ouvre originale est due au sculpteur Chaudet… Il faut souligner le souci constant qu’a eu l’Empereur à remettre personnellement les Aigles. La distribution la plus célèbre est celle du 14 frimaire An XIII au Champ-de-Mars (5 décembre 1804)… »
Estimation : 60 000/80 000€
