Lot : 148
Paire de pistolets de luxe d’Officier, à silex, de la Fabrique Royale de Naples. Canons en damas, rond, légèrement évasés vers les bouches, décorés d’une frise de palmettes au milieu et à pans aux tonnerres, avec poincons découpés à fond d’or, à motifs de fleurs, étoile, globe surmonté d’une croix et » FAB. R. DI NAP « . Platine à corps plat à poincon découpé, à fond d’or, avec étoile et globe. Fraisure des bassinets dorée. Pieds de batterie à roulette. Chiens col de cygne à corps ronds. Garnitures en argent, découpé, gravé, poinconné, à décor de feuillage. Devants de pontet en urne feuillagée. Calottes plates, bordées d’une frise. Crosses en noyer, en partie sculpté et quadrillé. Baguettes en fanon, à embouts en corne et en fer. BE vers 1810 (manque trois fonds d’or sur les poincons) LT : 34,7 cm et 34,6 cm LC : 20,5 cm et 20,5 cm Diam. aux bouches : 1,73 cm et 1, 72 cm LP : 11,9 cm et 11,93 cm FAB. R. DI NAP : De nombreux armuriers travaillaient à Naples depuis le XVIIè siècle. Le Roi des Deux-Siciles Charles IV fonda en 1757, la fabrique royale, principalement pour des armes civiles et aussi d’Officier. Ces armes étaient fortement inspirées par les modèles espagnols. Ferdinand IV fit appel à un arquebusier de Birmingham, nommé Hardy, qui fut nommé » Ispettore della R. Fabbrica delle Armi di Napoli « . Ces armes sortaient avec un poincon commun » FAB. R. DI NAP « , mais certains apposaient leurs noms. La qualité était reconnue dans toutes les cours d’Europe. Sous impulsion des francais, la fabrique fabriqua une très grande quantité d’armes militaires pour sa propre armée et aussi celle de France et du Royaume d’Italie. A la chute de l’Empire, les armuriers reprirent la fabrication des armes civiles. Poincons d’argent : 1809 – 1819, de titre Paris, .800, petite garantie Paris, orfèvre CB.
Estimation : 6 000/8 000€
