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Lot : 53

Long fusil de chasse, à silex de Languedoc à Paris. Canon rond, à méplat sur le dessus niellé de rinceaux, avec restant de dorure, chiffré  » LL  » entrelacés, médaillon ovale ciselé au profil d’un guerrier à l’antique, sur fond doré, d’attributs militaires dorés, ciselé d’une console moulurée, avec pampille. Méplats découpés au tonnerre. Queue de culasse décorée d’un masque féminin et rinceau feuillagé. Platine signée  » LANGUEDOC A PARIS « , gravée de Diane sonnant du cor, assise sur un carquois, et chien col de cygne, à corps plats. Queue de platine ciselée d’un mascaron de démon, sur fond doré. Batterie ciselé en suite. Garnitures en fer, découpé, ciselé, à cartouches à fond doré. Contre-platine ciselé en relief, dans un médaillon ovale d’un profil d’empereur romain, entrelacs feuillagés et corne d’abondance. Retour de plaque de couche en suite. Pièce de pouce, en argent, aux Grandes Armoiries biffées, à supports de lion, sous chapeau de Prince allemand, ceint de la Toison d’or. Crosse en noyer, en partie sculpté. Baguette en fanon, à embout en corne et en fer. BE vers 1720 (petite oxydation, cassure franche au fût, manques au fanon) Ce fusil a été attribué par Robert-Jean Charles, à l’Electeur Maximilien-Joseph de Bavière. Provenance : Vente Drouot, Mes Ader-Tajan, Collection Jeanne et Robert-Jean Charles, vente du 13 mai 1993, N° 181. LT : 151,8 cm LC : 112,5 cm Diam. à la bouche : 1,65 cm LP : 14,77 cm Languedoc à Paris : Jean-Laurent, arquebusier du Roy, de 1680 à 1722. Il était protégé par le Roi de Saxe. Fut chargé de l’examen des modèles proposés pour le fusil modèle 1717. Il fabriqua un très beau fusil de chasse pour le Grand-Dauphin. Maximilien III-Joseph de Bavière : (1727 – 1777) Son grand-père maternel est l’Empereur Joseph Ier du Saint-Empire. A la mort de son père, il abandonne les prétentions impériales et devint le Prince-Electeur de Bavière. Il s’efforce de faire le bien dans son pays. Il crée le manufacture de porcelaine de Nymphenburg, la première institution scientifique et l’académie des sciences de Bavière. Il fait construire des monuments à Munich. Lors de la famine de 1770, il vend les joyaux de la couronne pour payer les cargaisons de grain, limite les dépenses somptuaires de l’Eglise catholique, édicte des lois sur l’éducation des enfants. Il c&toie Wolfgang Amadeus Mozart. Il meut sans laisser d’héritier.

Estimation : 8 000/10 000€


Lot 52Longue paire de pistolets, à silex, ayant apparte
Lot 54Paire de pistolets d'Officier, à silex, de Malard

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